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Pour le plus grand bien
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ARRIVÉE A POUDLARD : 02/02/2019
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Pansy
&
Nick
Une surprenante coïncidence
Depuis quelques semaines, sa vie avait pris une tournure des plus perturbantes. Cela avait commencé assez étrangement, avec sa femme qui l'interrogeait sur ce qu'il avait fait en son absence, d'une façon bien différente qu'elle n'avait l'habitude de le faire. En général, il répondait toujours à peu près la même chose : boulot, repas, Maëlys, et de temps en temps une sortie avec un ami mais rien de bien extravagant. Nick n'était pas du genre à faire des vagues, du moins, il ne l'était plus. Sa période "jeune et con" lui était passée quand il avait dû quitter précipitamment l'Angleterre, même si ça avait commencé un peu avant, devenant plus mature en prenant le rôle de régent. Les responsabilités, les affres du pouvoir, il avait autant aimé cela qu'il avait voulu les fuir. Paradoxal ? Pas tant que ça. Si dans le fond, le boulot que ça impliquait était des plus motivants, le problème résidait surtout en son peu de confiance en lui, et le fait qu'il craignait par dessus tout d'échouer dans cette tâche. Son père avait été si fier qu'il se lance dans cette voie, qu'aurait-il dit si les Rocheuses étaient tombées dans la déchéance ? Seulement, il n'avait pas eu le temps de voir réellement s'il allait pouvoir s'en sortir dans ce nouveau job que les attaques de la résistance les avait poussés à fuir, alors au final, ce petit moment où il fut dans la lumière fut plus que furtif.


Arrivés en Arizona, ils avaient pris le parti de se faire discrets, allant jusqu'à changer de nom pour passer inaperçu, après tout, le nom de Lestrange était un peu trop connu dans le monde sorcier et risquait de leur porter préjudice. Alva avait repris des cours pour finir ses études de droit et devenir avocate, quand lui avait choisi de se servir de ses connaissances sur le temps et d'en tirer profit. Beaucoup le voyaient comme un véritable obsessionnel, et ce n'était pas totalement faux, après tout, quand il avait le nez dedans, il en oubliait tout, même de se nourrir. Seulement, ces derniers temps, s'il oubliait de manger c'était pour une toute autre raison. Il avait l'impression que sa vie partait à vau l'eau, enchaînant les disputes avec sa femme pour des raisons qui lui échappaient. Elle semblait à fleur de peau, devenant suspicieuse, mais avait-il, ne serait-ce qu'une fois fait un pas de travers ? Pas qu'il le sache, à moins que s'oser à regarder une jolie femme dans la rue ne soit un terrible crime, car oui cela lui arrivait, il restait un homme après tout ! Et sans doute faisait-elle pareil ! Des questions, des sous-entendus, et puis un jour, il lui avait demandé franchement si elle avait quelque chose à lui dire, et si c'était le cas, qu'elle le fasse clairement. Tout avait dérapé. Des histoires de jeux d'argent, d'achats d'alcool, de tromperies...Il ne savait même plus vraiment ce qu'elle lui reprochait tant il y en avait...


Et puis, il ne s'en doutait pas encore à ce moment-là qu'un événement terrible allait se produire, lui faisant oublier les tracas qu'il avait avec son épouse : l'enlèvement de sa fille. A côté de ça, leurs prises de tête n'étaient rien. Mais il n'en était pas là, en cette soirée, il avait surtout besoin de prendre l'air, contrarié qu'il était après une énième dispute avec la femme qui partageait sa vie. Il ne la comprenait plus. Comment pouvait-elle penser qu'il puisse piocher dans son compte ou se saouler dès qu'elle avait le dos tourné ? Les quelques bouteilles qui se trouvaient chez eux étaient pour les invités, n'ayant pas touché un whisky depuis des années même si en l'occurrence, prendre un verre devenait de plus en plus tentant. En cette soirée, ça le démangeait de plus en plus de s'arrêter dans un bar pour s'enfiler un bon verre d'alcool, juste un...Il ne se rendait pas compte qu'en réalité, il était totalement en manque, en avalant par petites touches depuis des semaines sans le savoir.


Il avait transplané, il avait besoin de changer d'air, de quitter l'Arizona et il avait atterri à New-York, simplement parce que sa seule famille se trouvait là. Son père et son oncle avaient emménagé dans le coin et c'était tout naturellement qu'il avait pensé à eux mais alors qu'il déambulait dans les rues animées de la ville qui ne dort jamais, il se ravisa. Il n'allait pas les déranger une fois encore avec ses problèmes personnels, après tout, que pourraient-ils faire pour lui ? Sans doute rien. Sa femme refusait de croire ce qu'il lui disait, le pensant foncièrement malhonnête...Par Merlin, le connaissait-elle si mal que ça ? Emmitouflé dans son manteau, le temps se trouvant moins clément en ce lieu qu'en Arizona, les mains dans les poches, il avançait sans réel but, regardant le sol alors que son esprit n'avait de cesse de cogiter. Il arrivait que quelqu'un le bouscule légèrement au passage, mais il s'en moquait, ne faisant lui même pas attention à sa route. Ce n'est qu'après de longues minutes de marches qu'il finit par sortir un peu de ses pensées et par relever le nez, remarquant qu'il était dans un quartier qu'il ne connaissait absolument pas. Il était fatigué, tant physiquement que mentalement en plus d'avoir froid et se décida à aller dans un bar, pour prendre un simple café et se réchauffer un peu. Il alla donc s'installer au comptoir, près d'un couple qui discutait et une jeune femme semblant sur le point de partir. En relevant les yeux vers elle, il tiqua un instant, il eut un doute, cela faisait pas mal d'années qu'il ne l'avait pas vue, et on ne pouvait pas dire qu'il la connaissait vraiment bien. Après tout, il pouvait bien se tromper, il ne l'avait croisée que quelque fois dans ces soirées mondaines de sang pur, mais que risquait-il ?

Pansy ? Pansy Parkinson ?




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ARRIVÉE A POUDLARD : 24/01/2019
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♫ Une surprenante coïncidence ♫

Depuis la fin de la guerre entre Lord Voldemort et Harry Potter, la vie de l’ancien Serpentard avait réellement changé. Son père lui avait demandé de fuir, avec l’aide de ses nombreux contacts, il lui avait fait rejoindre le Brésil, la maison d’Hector et Luis, un couple homosexuel qui l’avait accueilli comme si elle était de leur famille, devenant ses confidents. Hector tenait un bar sur une plage, et la brune avait prit l’habitude de s’y rendre après le travail afin de passer un peu de bon temps avec ses collègues de la Banque Brésilienne. Il faut dire, que la vie était à l’opposé de ce qu’elle avait vécu au Royaume-Uni. Le soleil, moins de stresses, et puis une joie de vivre communicative. La Banque des sorciers au Brésil lui avait permis de trouver un emploi stable et stimulant, un emploi où elle avait la possibilité d’évoluer, et après quelques années à faire ses preuves, voilà que Pansy Parkinson était devenue une sorte de commerciale pour l’établissement. Elle qui avait plus été tenté par la filière médicale au temps où elle était étudiante, voilà qu’elle se retrouvait dans le monde de l’économie.

Voilà une semaine que Pansy avait fait sa valise, non, elle ne quittait pas le doux foyer et sa nouvelle famille brésilienne, mais la banque lui avait demandé de se rendre au Macusa, il y avait eu un fond de spéculation venu des Etats-Unis dernièrement, et la banque s’inquiétait du financement de ce fond, pensant qu’il pouvait être lié à des activités illicites et que les investissements serviraient à blanchir de l’argent. Un voyage qui lui avait permis de retrouver sa cousine Chelsea, leur parcours étant complètement différent, Pansy avait été dans l’armée de Lord Voldemort alors que sa cousine avait souffert des agissements des mangemorts. Néanmoins, c’était de l’histoire ancienne, et la plus jeune des deux n’avait pas envie que les erreurs du passé, la doctrine pro Sang-Pur ne vienne interférer dans sa vie une fois de plus. Elle était loin la petite garce de septième année qui demandait à ce qu’on attrape Potter pour le donner en pâture à Voldemort !

Après une nouvelle journée à aller dans divers services du Macusa afin d’approfondir certaines recherches et se rendre compte qu’il y avait un problème de blanchiment d’argent mais pas celui qu’ils pensaient, un souci venant d’Italie, Pansy s’était vu proposé par deux collègues de travail de les accompagner pour boire un verre avant de rentrer se coucher. Merida et Octavia étaient deux jeunes femmes pleine de vie, et à ne pas en douter, la jeune Parkinson aurait bien profité de la situation et même de la proposition d’aller « prendre un dernier verre » avec elles, cependant il était temps pour elle de rejoindre son hôtel. Il lui restait encore quelques jours aux Etats-Unis bien qu’Hector et Luis lui manquaient terriblement, d’ailleurs heureusement que le week-end approchait à grand pas, et elle avait promis de leur envoyer un patronus chaque soir lorsqu’elle rentrait à l’hotel pour qu’ils ne s’inquiètent pas.

Mais alors qu’elle allait mettre son manteau, une voix l’interpella, et Pansy tourna son visage dans la direction de l’homme. Brun, une légère barbe, élégant et charmant. Un sourire se dessina sur ses lèvres en reconnaissant la personne en face de lui. « Nicholas Lestrange … ca par exemple. Comme quoi, le passé nous rattrape toujours. » Et par le passé, elle sous entendait la famille Lestrange, une famille à laquelle sa propre famille était affiliée du temps des régences. Pansy fit quelques pas dans sa direction, venant lui faire une bise, son manteau par-dessus son bras. Les Lestrange … après Rabastan, voilà Nicholas. Autant dire, une famille qui faisait littéralement fantasmer Pansy, voilà un nom qui ne lui aurait pas déplu de porter à l’époque. Une époque lointaine. « Que fais-tu ici seul ?  » Elle était loin de se douter de tous les soucis qu’il avait actuellement dans sa vie, les soupçons de Salvakya – que Pansy ne connaissait pas – ou encore le fait que sa fille avait été enlevé dernièrement. Néanmoins, le jeune homme en face d’elle semblait fatigué, usé, et Pansy fronça légèrement ses sourcils. « Est-ce que tout va bien ? » Avait-il des soucis ? Était-il encore en fuite ? Est-ce qu’un des membres de la famille Lestrange était en danger ?


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Pansy
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Une surprenante coïncidence
C'était surprenant de tomber sur Pansy Parkinson en plein New-York. Rares étaient ceux qu'il avait revus, volontairement ou non, depuis son exil forcé aux Etats-Unis. Il avait connu la jeune femme, de deux ans sa cadette, à Poudlard. Enfin, connu était un bien grand mot. Il la croisait de temps en temps, échangeant quelques mots, et n'avaient réellement discuté qu'un soir, à une de ces mondanités de sang pur auxquelles il se devait d'assister. Une conversation assez rigide au premier abord, après tout, ils semblaient tous avoir avalé un balai dans ce genre de festivité, et puis peu à peu, les deux jeunes gens avaient laissé le naturel prendre le dessus, plaisantant un peu...Rapidement, ce furent quelques moqueries qui les firent rire l'un et l'autre tandis qu'ils parodiaient les discussions que certains pouvaient avoir. L'insouciance de la jeunesse. Nick ne pouvait pas le nier, il s'était bien éclaté pendant ces années là, et en la revoyant, il se surprenait même de ne pas l'avoir draguée ! Car à l'époque, il était bien loin d'être rangé comme il pouvait l'être à présent, même si...Même s'il s'interrogeait de plus en plus sur le sujet.


Alva, il la connaissait depuis Poudlard, leur première année. A l'époque, il était bien différent de maintenant, mais même s'il avait évolué, il restait toujours aussi peu confiant en lui-même et les événements récents ne l'avaient guère aidé en ce domaine. Il ne savait plus où il en était et la seule chose qui le rassurait, en cet instant, était d'avoir un ami tel que Cameron. Après tout, c'était grâce à lui qu'ils avaient récupéré leur fille. Nick était bien loin de s'imaginer que tout cela n'était que de la comédie, et qu'en réalité, il était l'instigateur de toute cette merde ! Il avait eu besoin de changer d'air, de voir un autre paysage. De toutes façons, il n'avait plus grand monde dans son entourage proche et ce n'était pas en Arizona qu'il trouverait le moindre soutien. Il ne s'était pas vraiment lié à quiconque là bas, contrairement à Salvakya qui travaillait avec Cameron et voyait régulièrement Chelsea, la cousine de Pansy. La belle l'avait reconnu également, et sa remarque quant au passé lui fit lever les sourcils. Elle n'avait pas tort, après tout, il avait retrouvé sa famille...Enfin non, c'était son père qui l'avait retrouvé pour être précis. Rares étaient les gens à savoir où il vivaient, et ce qu'il avait fait de sa vie depuis qu'il avait quitté le pays.


Dans cette grande ville, il était surprenant de tomber sur quelqu'un qu'il connaissait, mais cela avait au moins eu le mérite de lui extirper un léger sourire, chose qui n'était pas arrivée depuis... Pas mal de semaines à présent. Lorsqu'elle lui demanda ce qu'il faisait là il eut quelques secondes de réflexion, à se le demander lui même avant d'ouvrir la bouche pour lui répondre :

En réalité... Je crois bien que je suis perdu, et j'avais besoin de boire quelque chose de chaud. Et toi ?


La question était sans doute plus généraliste que cela, mais il avait préféré éluder. Au pire, il pourrait toujours dire qu'il était là pour voir son père, ce qui n'aurait pas été totalement faux puisque c'était là son idée première en venant à New-York avant de se raviser. Mais elle, que faisait-elle là ? Avait-elle dû s'exiler comme lui même l'avait fait quatre ans plus tôt ? Il fallait bien avouer qu'il ignorait tout de ce qui avait pu arriver à ceux avec qui il avait grandi à l'époque à part quelques exceptions, et Pansy n'étant pas dans son cercle proche, ils s'étaient simplement perdus de vue.


Il avait clairement une sale tête ces derniers temps, entre les engueulades, les insomnies, le stress subi suite à la disparition de sa fille... C'était tout ce cumul qui l'avait poussé à quitter la demeure familiale où il se sentait plus oppressé qu'autre chose, ne manquant pas de capter le regard accusateur de Salvakya à chaque fois qu'ils se croisaient. Et sans doute qu'elle avait raison, au moins sur le point de l'enlèvement de leur fille, car pour le reste...Il ne comprenait toujours pas ce qui lui prenait.

Ça va oui, j'ai juste du mal à me réchauffer, je ne suis plus habitué à ce genre de climat. Je me suis installé en Arizona, et toi ? Que deviens-tu ? Je peux t'offrir un café ?

Il avait besoin de se changer les idées et sans doute qu'entendre quelqu'un parler de sa vie lui ferait oublier quelques instants la sienne qui était en train de partir à vau l'eau.




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♫ Une surprenante coïncidence ♫

La probabilité que deux héritiers de grandes familles de Sang Pur anglaises se croisent dans un pub à New-York ? Elle était quasiment infime, signe qu’il s’agissait bien là d’un véritable signe du destin. Il fallait que les deux anciens pensionnaires de Poudlard se retrouvent ici, eux qui ne s’étaient jamais réellement côtoyé si ce n’est à quelques soirées mondaines que Lord Voldemort affectionnait tant. Pansy se souvenait que trop bien de ces soirées là, elle y était plus à son aise que Nicholas, après tout, elle n’avait jamais cessé d’être la petite princesse de Damoclès et aujourd’hui elle était sur la retenue, et leur rencontre avait été faite avec quelques traces de gênes. Il suffisait que deux sorciers n’étant pas encore mariés ou bien fiancés se parlent pour que les grandes familles se mettent en tête de célébrer une nouvelle union ! Lestrange était un peu gauche au début, puis à force, Pansy avait apprit à l’apprécier. Il était préférable de discuter avec lui plutôt que d’autres comme Liam Avery Junior ou ce pervers d’Hackus Wilkes.

La surprise fut alors grande lorsque Pansy fut interpellée et qu’elle reconnue Nicholas. Il était le neveu du mentor de Pansy et pourtant elle ne savait pas ce qu’il était advenu de lui après la chute de Lord Voldemort. Enfin, elle ne savait pas … oui et non ! Elle savait qu’il était en vie, en couple avec la jeune Shafiq et qu’ils avaient un enfant, mais pas qu’il vivait aux Etats-Unis. Comme quoi, le passé revenait sans cesse au galop, Pansy avait été retrouvée par Rabastan sous les indications de Rodolphus qui l’avait fait surveiller, elle avait eu des missions au Macusa, et voilà qu’elle croisait le chemin de Nicholas. Un jeune homme dont Damoclès n’avait eu de cesse de vanter les mérites soit dit en passant. La brune s’était rapprochée, venant le saluer avec une bise amicale car après tout, ils n’étaient pas des sauvages (me frappe pas Salvakya !) et avec une réelle curiosité, elle lui demanda ce qu’il venait faire ici, tout seul. Les traits de son visage étaient tirés, et pendant quelques secondes, elle se demanda s’il était encore en fuite. Impossible, son père et son oncle l’auraient contacté quand même !

Il avouait s’être perdu et Pansy rigola doucement, faisant une légère moue. « New-York … si tu savais le nombre de fois où j’ai du faire appel à un sortilège des quatre points cardinaux pour me retrouver ! » Clairement, car elle ne venait que très rarement ici, ces derniers jours elle y était surtout pour le travail, mais le Brésil lui manquait déjà. « Je suis en mission au Macusa pour le compte de la banque des sorciers brésilienne. Du coup avant de rejoindre mon hôtel je me suis arrêtée avec deux collègues pour souffler un peu. » La brune s’était tournée dans la direction de Mérida et Octavia pour que Nicholas les voient, et elle leur avait fait un léger sourire tandis que les deux semblaient observer Nicholas avec un peu trop d’insistance. Si seulement elles savaient … qu’il était marié !

Est-ce que tout allait bien ? C’était à se le demander réellement, et l’ancienne élève de Serpentard lui avait demandé, voyant qu’il élucidait un peu trop rapidement la question, bondissant rapidement sur une invitation, signe qu’il était en manque de compagnie. Pansy savait qu’elle devait rentrer, et pourtant …. « D’accord, mais pas un de leur café ! Lorsque tu le connais au Brésil, ici il est bien vite fade. Commande ce que tu veux, je te laisse choisir tant que ce n’est pas ce jus de chaussettes. » Pansy lui fit un sourire avant de monter sur le tabouret, déposant son manteau sur ses jambes, se tournant dans la direction de Nicholas. « Je suis au Brésil depuis la chute du Seigneur des Ténèbres. Mon père craignait que le Magenmagot me recherche étant donné mes liens avec certains mages noirs, du coup il a fait jouer ses relations auprès d’Hector et Luis, et depuis je vis chez eux. J’ai pu intégrer la banque des sorciers brésilienne, et je m’épanouie dans mon travail. Et toi alors ? L’Arizona ? Comme quoi, on n’est jamais loin … vous essayez de me suivre Monsieur Lestrange ? » Pansy leva un sourcil, bien que son sourire ne pouvait cacher sa taquinerie.

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